Nous avions décidé de passer la soirée à Blois, au restaurant puis au bowling. Thalie était chez des ami.e.s, nous devions nous retrouver là-bas.
Dans l’après-midi, elle m’appelle pour me demander si elle peut dormir chez ses ami.e.s. Je la retrouverai alors le lendemain au centre équestre à 10h20.
Cela me demande une grosse réflexion : j’ai peur qu’elle ne soit jamais à l’heure pour son cours d’équitation, ou bien qu’elle soit trop fatiguée et que ce soit dangereux.
Il est déjà arrivé qu’elle n’ait pas le courage de monter à cheval après une soirée.
Je suis partagée : lui dire non car elle a un impératif ou la laisser faire l’expérience.
Je décide de lui faire confiance, me disant que c’est avec l’expérience que l’on apprend.
Nous nous retrouvons donc au restaurant, Thalie n’est pas très agréable. Elle veut annuler le bowling pour rejoindre ses amis plus tôt.
Au sujet du lendemain, je dois faire l’équilibriste et voir avec elle les horaires pour qu’elle soit à l’heure pour la reprise et qu’elle ne s’en serve pas comme menace.
Comme cet apprentissage de la gestion du temps est long et difficile !
Vu son humeur, j’abandonne le bowling, j’ai juste envie de rentrer à la maison.
Comment peut-elle avoir la maturité pour motiver ses ami.e.s, se lever le matin et faire 45 min de route pour être à l’heure ?
Le lendemain, elle était presque à l’heure à l’équitation. Je suis si fière de nous.
Photo : Cécile
