Ce week-end, j’ai participé aux rencontres européennes des Doulas, qui avait lieu à Lille.
Il y avait 180 Doulas venant de toute l’Europe et même pour certaines de plus loin. Doulas de la vie, de la naissance, du post-partum, de la fin de vie et même des doulas sociales, toutes rassemblées par la même vocation : l’accompagnement des femmes et de leur entourage.
La plus âgée présente avait 79 ans, elle était doula depuis trente ans et la plus jeune avait 23 ans. Elles ont ouvert l’évènement en allumant ensemble un cierge. J’ai trouvé cela très puisant, très émouvant.
Durant le week-end, nous avons fait le même constat à travers l’Europe : quand on parle de notre métier aux parents, ils disent tous que c’est exactement ce dont ils auraient eu besoin.
De plus, on l’évoque comme un nouveau métier alors que certaines le pratiquent depuis 30 ans. L’étude de l’histoire montre que les femmes ont toujours été entourées par d’autres femmes durant la puberté, la grossesse, la naissance et le post-partum.
Notre métier est plus ou moins présent, reconnu et encadré selon les pays. Quand je parle de reconnaissance, c’est autant au niveau des institutions que des individus. Chaque Doula contribue à son échelle à ce que les femmes puissent y avoir accès.
Une phrase souvent répétée pendant ces journées fait d’ailleurs partie des fondements de ma pratique depuis quelques années : nous sommes plus fortes ensemble.
J’ai touché du doigt quelque chose que je ressentais depuis que j’ai découvert les Doulas sans arriver à le mettre en mot : Être doula est un métier mais c’est avant tout une façon d’être à la vie.
Je suis Doula.