Il y a 14 ans aujourd’hui, on était le 16 septembre, j’étais enceinte de 8 mois et demi. J’avais rendez-vous à l’hôpital avec le gynécologue pour prévoir la césarienne dans la clinique que j’avais choisie pour accoucher.

Jusqu’à ma 2ème échographie, je voulais accoucher à domicile car depuis mon enfance, j’avais évolué dans un monde où les bébés pouvaient naitre à la maison ou à l’hôpital.
Lors de l’échographie du 2ème trimestre, le gynécologue m’a annoncé que mon bébé était en siège et que je devais me préparer à une césarienne.
J’ai alors dû faire le deuil de l’accouchement à domicile et transformer mon projet en un accouchement par voie basse en structure.

Il m’avait alors été prescrit une radio du bassin pour voir s’il n’était pas trop étroit. Au résultat, on m’avait annoncé que mon bassin était trop étroit.

Ils m’ont alors proposé une version manuelle que j’ai acceptée. Lors de la version, le gynécologue m’a dit : « c’est bizarre votre bébé pousse vers moi ». J’ai répondu : « ça me parait normal, on fait de l’haptonomie ». Et là dans ma tête, je me suis demandée où j’étais tombée ! La version n’a pas marché.

Pas une seule fois, il ne m’a été dit par les professionnels que mon bébé pouvait se retourner à n’importe quel moment.
J’ai dû faire le deuil de l’accouchement par voie basse, ce qui a été difficile.

J’avais rendez-vous pour la première fois avec le gynécologue qui allait pratiquer la césarienne.
Le gynécologue (que je connaissais) lit mon dossier, regarde la radio et les mesures et me dit : « Ton bassin n’est pas trop étroit, regarde : pour le savoir, je dois faire ce calcul ».

Je suis choquée, je lui demande comment c’est possible que l’autre structure m’ait dit le contraire. La réponse : « Ils t’ont menti, c’est une pratique en France ». Je suis complément abasourdie, je me suis dit : « Je peux accoucher par voix basse alors ? » Sa réponse « Oui, je peux t’accoucher par voie basse ». Je suis complètement confuse, j’ai la sensation que le monde s’écroule.