J’aimerais me laisser glisser vers l’état de mollassonne, ne plus bouger du lit avant midi en regardant les nuages passer dans le ciel, en dévorant des livres, en contemplant la nature ou les objets pendant des heures.
Laisser mes pensées, mes réflexions défiler sans être interrompue.
Loin des obligations, ne plus penser, ne plus organiser, ne plus discuter, ne plus essayer de comprendre l’autre.
Être juste avec moi-même, faire les choses par envie, prendre et savourer ce temps. Suivre mes désirs, mes intuitions, mon instinct.
Je n’avais pas réalisé que ce besoin pourtant vital allait surgir. Depuis le mois d’août, je n’ai pas arrêté. Je ne peux malheureusement prévoir de réelle coupure maintenant.
La peur de craquer par manque de repos et celle de décompenser sont très présentes. Je vais essayer de réduire au maximum les tâches à faire, peut-être en passant plus de temps à contempler et en réduisant mon activité professionnelle au maximum.
Mais, je ne pourrai réduire mon rôle de mère et encore moins celui d’aidante.
Un nouveau défi : je vais essayer de diminuer mes activités tout en restant à la maison. Comme cela me parait bien utopique !