Remise-en-question-.penelope-demma-doula-vendomeL’élément déclencheur a été une décision administrative que je dois contester. Cela m’a fait la sensation d’un coup de massue vu ce que je gère déjà quotidiennement.

Et une amie m’a demandé : « Pourquoi t’imposes-tu un nouveau travail en plus de tout ce que tu as déjà à faire ? »

Cette remarque a provoqué comme une déflagration, j’ai eu la vision d’une fourmilière dans lequel on venait de mettre un coup de pied. Cette fourmilière était la structure de ma vie en ce moment.

J’ai passé deux jours perdue, à ne plus savoir. Comment suis-je retombée dans ce rythme trop intense ?

J’en arrive doucement à l’épuisement et je fais des erreurs d’où la contestation administrative.

Il est vrai que je cumule les activités : mon activité à développer, un projet qui me tient à cœur, l’instruction en famille et mon rôle d’aidante familiale.

Il y a eu un moment d’accalmie et j’ai accepté un travail salarié deux jours par semaine, sans réaliser que ce n’était qu’un petit moment de calme.

L’épuisement que je commence à ressentir me pose une question sur le rythme de ma vie.

Je dois réfléchir à comment réorganiser mon temps afin que la répartition soit plus juste et plus équilibrée pour mes petites épaules, sans pour autant m’oublier.

Cela semble si facile ! Et pourtant, je sens déjà que ça bloque car je vais devoir arrêter ou ralentir certaines choses.

Il y a une partie de moi qui a envie de faire comme si de rien n’était et continuer sur le même rythme. On ne sait jamais, peut-être tiendrai-je le coup.

 Photo : Stanislav Maslov – Unsplash